Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 12 octobre 2021)
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de monsieur le député Xavier Roseren
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député David Corceiro
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Séverine Gipson
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Souad Zitouni
Photo de madame la députée Hélène Zannier

I. – À la première phrase du 19° de l’article 81 du code général des impôts, le montant : « 5,55 € » est remplacé par le montant : « 7,50 € ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

Exposé sommaire

Le titre-restaurant est un mécanisme dont le caractère vertueux a fait ses preuves et qui constitue déjà un outil de relance, mobilisé avec succès par le Gouvernement. L’une des mesures phare pour redynamiser la consommation locale a ainsi été le plafonnement de l’usage journalier du titre, de 19 à 38 €, au bénéfice exclusif de la restauration.

Force est de constater, qu’au vu du prix moyen d’un déjeuner (14‑15 €) ; de l’augmentation des prix dans l’alimentation et du contexte économique , il convient de rehausser la valeur maximale du titre-restaurant. Si la loi de finances pour 2020 a permis de revaloriser chaque année le plafond du titre dans la même proportion que la variation de l’indice des prix à la consommation, le décalage reste encore trop important entre le titre- restaurant et le coût de son usage privilégié (le déjeuner en restaurant).

C’est pourquoi, cet amendement propose de rehausser le montant maximum de la participation patronale aux titres-restaurants à 7,5 € au lieu de 5.55 €. Cela permettrait d’atteindre le plafond symbolique d’une valeur maximale du titre à 15 €. Cette mesure permettrait de revaloriser le pouvoir d’achat du salarié, tout en constituant, pour les secteurs de la restauration et de l’alimentation, un soutien efficace à leur activité.

De plus, les employeurs ont la liberté (et non l’obligation) d’accorder leur part patronale jusqu’au plafond d’exonération. En effet, l’attribution de cet avantage social et sa valeur sont nécessairement fixés sur la base d’une négociation entre les partenaires sociaux et l’employeur. L’idée est donc, sur la base d’un accord employeurs/salariés, de mettre en place un « un coup de pouce » en terme de pouvoir de restauration, si le contexte financier et le climat social de l’entreprise le permettent.

Il convient enfin de souligner l’impact positif sur les comptes publics engendré par les recettes fiscales mécaniquement induites par la mesure.