Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF1021

Déposé le jeudi 30 septembre 2021
Discuté
Non soutenu
(mercredi 6 octobre 2021)
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de madame la députée Claire Bouchet
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs

I. L’article 278‑0 bis est complété d’un alinéa ainsi rédigé : 

« N. – La fourniture de biens issus d’une activité de réparation ou de réemploi au sens de l’article L. 541‑1‑1 du code de l’environnement, de biens reconditionnés et de biens d’occasion, à compter du 1er janvier 2022 et jusqu’au 31 décembre 2025. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à rendre les biens issus d’une activité de réparation, de réemploi, reconditionnés ou d’occasion éligibles à un taux de TVA réduit de 5,5 %.

L’allégement fiscal est un outil utilisé pour encourager l’essor de filières jugées stratégiques. Les filières du réemploi et de la réparation, et plus largement les activités s’ancrant dans une logique de circularité, répondent de façon concrète à l’objectif national et européen de croissance verte : d’une croissance progressivement décorrélée de la consommation de ressources matérielles et d’énergie fossile. L’économie circulaire répond à ces enjeux mais nécessite encore des incitations financières, afin de rendre rentables et pérennes les modèles économiques des entreprises se saisissant de ces enjeux. C’est pourquoi, au même titre qu’un grand nombre de produits dont la consommation est jugée incontournable, cet amendement propose de rendre éligibles les biens issus de l’économie circulaire, pour une durée de 4 ans. 

Cet allègement fiscal n’a pas vocation à être pérennisé, mais plutôt à conforter un secteur économique naissant et encore fragile.