Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 4 novembre 2021)
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Michèle Victory

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Accès et retour à l'emploi1 259 000 0000
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi01 259 000 000
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail00
Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail00
TOTAUX1 259 000 0001 259 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement de crédits du groupe « Socialistes et apparentés » vise à relever de 1,259 milliard d’euros les crédits versés à Pôle Emploi au titre de la subvention pour charges de services public, afin que le montant de cette subvention en 2022 annule la totalité du manque à gagner accumulé par Pôle Emploi du fait des baisses successives de ce financement depuis le premier budget voté par l’actuelle majorité.

En effet, Pôle Emploi est en charge de missions de service public essentielles comme la prospection du marché du travail ou encore l'accompagnement des personnes à la recherche d'un emploi, d'une formation ou d'un conseil professionnel;

Or, le bilan du Gouvernement et de la majorité s’agissant de la reconnaissance et du juste financement de ces missions de service public est insatisfaisant. Sur les cinq années du quinquennat, le cumul des baisses de cette subvention correspond à un 1,250 milliards d’euros. Ce montant correspond à une année de subventions.
 
Pour le financement des missions de service public de Pôle Emploi, le quinquennat aura été un quadriennat.
 
La baisse de 50 millions d’euros du PLF 2018 aura produit 250 millions de manque sur cinq ans. Celle de 85 millions du PLF 2019, 340 millions sur  quatre ans. Celle de 137 millions du PLF 2020, 411 millions sur trois ans. Celle de 86 millions du PLF 2021, 172 millions sur deux ans. A quoi s’ajoute donc la nouvelle baisse de 86 millions de ce PLF 2022.
 
Et ce ne sont pas les dotations exceptionnelles de la mission « Plan de relance » qui peuvent être présentées comme compensant cela. En effet, ces dotations ne sont pas à la hauteur de ces pertes, d’autre part elles interviennent pour faire face à la situations de crise engendrée par l’épidémie de la COVID-19 et enfin, par définition, elles ne sont pas pérennes.
 
Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

- Ce dernier augmente de 1 milliard 259 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 01 « Amélioration de l’efficacité du service public de l’emploi » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi » ;

- Il réduit de 1 milliard 259 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 03 « Développement de l’emploi »  du programme n° 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ».

Les députés du groupe « Socialistes et apparentés » tiennent toutefois à souligner qu’ils ne souhaitent pas réduire les crédits alloués au programme n° 103.