Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 8 novembre 2021)
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Bernard Bouley
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture2 000 0000
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation02 000 000
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture00
TOTAUX2 000 0002 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Il existe aujourd’hui en France un phénomène de surmortalité du bois qui cause une sur-quantité de bois destiné à la vente dans les stocks des commerçants et artisans liés à ce produit.

Certains Départements tels que le Département des Vosges souffrent de ce phénomène, les vendeurs étant obligés de vendre à bas prix, et donc sans marge acceptable le bois vosgien. Se tourner vers l’exportation de ce bois dans des départements moins fournis paraît être solution tout à fait acceptable.

Or, aujourd’hui, l’exportation du bois à un cout, tant écologique que financier. Ecologique tout d’abord, puisque l’emprunte carbone liée au transport routier de bois, seul moyen efficace aujourd’hui d’exporter le produit, est grande. Financière ensuite, puisque le transport routier de bois par semi-remorque a un coût important.

Il est donc nécessaire de développer et de soutenir le marché du bois, en permettant notamment une réduction du prix du transport, afin de favoriser son exportation dans des départements moins fournis en bois, qu’il soit de chauffage ou non.

Le financement d’un mécanisme permettant le soutien du transport dans le but de déboiser et reboiser les forêts malades, soit à cause des sècheresses successives, soit en raison des différentes épidémies forestières, est opportun.

Cet amendement vise à relever de 2 millions d’euros, en AE et en CP, les crédits de l’action 26 « Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture », en les prélevant sur l’action 02 « Santé et protection des animaux » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».

Tel est l’objet de cet amendement.