Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CD56

Déposé le vendredi 15 octobre 2021
Discuté
Non soutenu
(mercredi 27 octobre 2021)
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports00
Affaires maritimes00
Paysages, eau et biodiversité00
Expertise, information géographique et météorologie3 759 8050
Prévention des risques00
Énergie, climat et après-mines00
Service public de l'énergie00
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables03 759 805
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs)00
TOTAUX3 759 8053 759 805
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement du Groupe Socialistes et apparentés vise à alerter sur la baisse des moyens alloués à Météo France.

Météo France contribue activement à l’amélioration de notre connaissance sur le climat, en particulier par la fourniture de projections climatiques globales et régionalisées, notamment dans le cadre du GIEC, et joue ainsi un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique, mais aussi dans l’adaptation à ses effets. Face à la multiplication des événements climatiques extrêmes, nous aurons de plus en plus besoin des connaissances météorologiques pour protéger les populations et comprendre les changements en cours.

Météo France est pourtant confrontée à une restructuration et à une baisse des effectifs qui se monte à 60 ETP pour 2022 (après 95 ETP supprimés par la loi de finances 2021). Cette démarche s’inscrit dans le cadre de « Action publique 2022 », la restructuration des services publics portée par le Gouvernement, qui prévoit la suppression de 500 postes entre 2018 et 2022.

Dans le cas de Météo France, cette logique purement comptable risque de fragiliser les liens de proximité développés grâce aux centres météos territoriaux, qui ont vocation à opérer une expertise thématique territorialisée (par exemple en montagne ou en zone littorale) et qui risquent d’être fermés un par un dans les années à venir.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement de crédits :

- Augmente de 3 759 805 € les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 13 « Météorologie » du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » ;

- Diminue de 3 759 805 € les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 07 du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement durable et de la mobilité durable ».

Ce montant correspond à la baisse de subventions pour charges de service public prévue par le projet de loi de finances 2022 par rapport au montant consenti par la loi de finances initiales pour 2021.

Les députés socialistes et apparentés tiennent à préciser qu’ils ne souhaitent pas réduire les moyens attribués au programme 217, et appellent donc le Gouvernement à lever ce gage.