Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de madame la députée Nathalie Serre

À la fin de l’alinéa 3, supprimer les mots :

« ou l’identité de genre ».

Exposé sommaire

Des médecins, psychologues, psychiatres, psychanalystes et juristes, travaillant auprès d’enfants, alertent des dangers d’inclure l’identité de genre dans cette proposition de loi car cela empêcherait la prise en charge des mineurs souffrant de dysphorie de genre, autrement que dans une approche trans-affirmative.

Parfois, certains mineurs déclarent ressentir une inadéquation entre leur sexe constaté à la naissance et leur «identité de genre». Ils demandent alors à être acceptés dans le «genre» dans lequel ils s’identifient, et à être reconnus dans leur « transition sociale ». Il ne faudrait pas qu’une démarche « trans-affirmative » enferme ces adolescents dans leur choix.

Car leur « transition sociale » pourrait les entraîner vers une « transition médicale ». Ce processus peut comporter un grand nombre de risques particulièrement pour les mineurs. Il peut notamment conduire à des traitements lourds aux conséquences souvent irréversibles.

Que se passerait-il alors en cas de démarche de « détransition » ?

La prudence est de mise dans de telles circonstances.

Aussi, il convient de supprimer de cette proposition de loi la référence à l’identité de genre, afin de laisser la possibilité d’accompagner ces mineurs autrement que dans le cadre de seules consultations trans-affirmatives.