Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Compléter l’alinéa 3 par la phrase suivante :

« Elle prend en compte la nécessité d’intégrer une formation au risque de burn out et d’informer les étudiants de cette réalité dans l’exercice de leur métier. »

Exposé sommaire

Le burn out fait partie intégrante de la vie des sages-femmes. Il est essentiel qu'elles soient formées à ce risque durant leurs études.


« Je me réveille la nuit, je ne me souviens plus si je l'ai fait. « Ce médicament je l'ai donné ? » Alors, on rappelle l'hôpital depuis chez nous. On ne décroche jamais, on est vite à bout ».


Selon une étude du Collège national des sages-femmes datant de 2020, « Le nombre de sages-femmes françaises souffrant de syndrome d’épuisement émotionnel – burn out – est significatif puisque plus de 40% des cliniciennes salariées, 31% des cliniciennes libérales et 37,5% des enseignantes en sont victimes. Ce pourcentage augmente considérablement chez les sages-femmes coordinatrices puisqu’il atteint pratiquement 66%. »


Puisque les règles de recevabilité nous privent de proposer des amendements sur les conditions de travail des sages-femmes, nous souhaitons inclure la préparation au burn out dans la formation.