- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Annie Chapelier et plusieurs de ses collègues visant à faire évoluer la formation de sage-femme (4556)., n° 4690-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°40
Compléter l’alinéa 3 par la phrase suivante :
« Elle prend en compte la nécessité d’intégrer une formation au risque de burn out et d’informer les étudiants de cette réalité dans l’exercice de leur métier. »
Le burn out fait partie intégrante de la vie des sages-femmes. Il est essentiel qu'elles soient formées à ce risque durant leurs études.
« Je me réveille la nuit, je ne me souviens plus si je l'ai fait. « Ce médicament je l'ai donné ? » Alors, on rappelle l'hôpital depuis chez nous. On ne décroche jamais, on est vite à bout ».
Selon une étude du Collège national des sages-femmes datant de 2020, « Le nombre de sages-femmes françaises souffrant de syndrome d’épuisement émotionnel – burn out – est significatif puisque plus de 40% des cliniciennes salariées, 31% des cliniciennes libérales et 37,5% des enseignantes en sont victimes. Ce pourcentage augmente considérablement chez les sages-femmes coordinatrices puisqu’il atteint pratiquement 66%. »
Puisque les règles de recevabilité nous privent de proposer des amendements sur les conditions de travail des sages-femmes, nous souhaitons inclure la préparation au burn out dans la formation.