- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Annie Chapelier et plusieurs de ses collègues visant à faire évoluer la formation de sage-femme (4556)., n° 4690-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°40
Compléter l’alinéa 3 par la phrase suivante :
« Elle prend en compte la nécessité d’intégrer une formation à supporter de mal faire son métier pour les futurs diplômés en maïeutique. »
À cause de l'absence de révision des décrets de 1998, les sages-femmes sont contraintes à travailler en sous-effectif. Ce sous-amendement d'appel alerte sur cette situation en proposant de les former à cette réalité.
« Je lui ai menti. Elle était à 3 cm, prête pour la salle, mais je lui ai dit marchez encore une heure après ce sera bon, car j'avais encore 4 dossiers en retard ».
Entre 1998 et aujourd'hui, du fait de la volonté de moins médicaliser les accouchements, de mieux faire, pour la santé des femmes, la durée d'un accouchement a augmenté d’un quart.
Entre 1998 et aujourd'hui, alors que les accouchements prennent davantage de temps, les effectifs de sages-femmes n'ont pas augmenté proportionnellement.
Ainsi, les sages-femmes se retrouvent quasi-systématiquement en sous-effectif et dans l'impossibilité de faire correctement leur travail.