- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de MM. Erwan Balanant, Christophe Castaner, Patrick Mignola, Olivier Becht, Bruno Studer, Mmes Blandine Brocard, Céline Calvez et plusieurs de leurs collègues visant à combattre le harcèlement scolaire (4658)., n° 4712-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la seconde phrase de l’alinéa 1, substituer aux mots :
« proposée à »
les mots :
« élaborée et suivie par ».
Par cet amendement, nous proposons que la formation continue relative à la prévention, à l’identification et à la prise en charge du harcèlement scolaire et universitaire soit obligatoire pour l'ensemble des personnels médicaux et paramédicaux, les travailleurs sociaux, les magistrats, les forces de l’ordre, les personnels de l’Education nationale et les personnels d’animation sportive, culturelle et de loisirs.
La rédaction actuelle de l'article indique simplement qu'une offre de formation est proposée à l'ensemble de ces personnels. Or, le manque de formation est souvent pointée du doigt dans la lutte contre le harcèlement scolaire.
La formation continue des enseignants est en effet actuellement indigente : centrée uniquement sur le français et les mathématiques en primaire (en général pour moitié à distance) et régulièrement refusée dans le secondaire pour ne pas supprimer des cours. L'article ainsi rédigé n’y remédiera pas. Les chefs d’établissement pourront toujours refuser que les enseignants du second degré participent à cette formation et les inspecteurs ne pas les proposer aux enseignants du premier degré.
Cette formation devrait donc être obligatoire pour tous les personnels en poste. Tel est l'objet de cet amendement.