Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Julien Aubert

Après l’alinéa 5, insérer l'alinéa suivant :

« Les collectivités territoriales et leurs groupements qui sont gestionnaires de voirie peuvent également s’opposer à l’installation de ces appareils sur décision de leur organe délibérant pour une durée d’un an renouvelable. »

Exposé sommaire

Cet amendement de repli vise à intégrer la possibilité pour une collectivité territoriale de s’opposer à l’installation de radars de contrôle automatique de la vitesse sur leur territoire pour une durée d’un an renouvelable.

En effet, il s’agit là d’un simple corollaire car si une collectivité a la capacité d’installer un radar automatique sur son territoire, il n’y a rien qui devrait l’empêcher de s’opposer également à une éventuelle installation de ces dispositifs.

Chaque année, l’arsenal de contrôle de la vitesse s’étoffe un peu plus avec les radars-automatiques et maintenant les voitures radars.

La France est à la pointe de la répression des excès de vitesse sur les routes, mais comme l’a mentionné la Cour des comptes dans son rapport de juin 2021, cette politique est disproportionnée et atteint ses limites.

La politique de sécurité routière ne peut se fonder sur une politique exclusivement répressive, elle nécessite aussi un entretien et l’amélioration du réseau routier dont il s’agit là des compétences naturelles des collectivités locales, plutôt que d’en faire des précepteurs d’impôts indirects à travers l’implantation de nouveaux radars.