Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le transfert aux départements et aux métropoles d’un partie des autoroutes, routes ou portions de voies non concédées relevant du domaine routier national apparaît aux auteurs de l’amendement comme un moyen commode pour l’État de se défausser de ses responsabilités et de se soustraire à l’effort nécessaire de régénération du réseau routier national non concédé́. Le constat établi par l’observatoire national l’an dernier des routes est en effet que l’effort net d’investissement de l’État n’est aujourd’hui pas suffisant pour stopper la dégradation du réseau routier national non concédé́, alors que l’audit externe de 2018 établissait que 17 % du réseau national présentait un état de dégradation plus ou moins important, que 7 % des routes nécessitent des travaux de rénovation et qu’un tiers des 12000 ponts nécessitait des travaux de réparation. Le transfert n’offre pas davantage de garantie en termes de régénération du réseau puisque les dépenses d’investissement des départements et des métropoles, si elles sont en augmentation ces dernières années, sont loin d’atteindre celles de l’État : un peu moins de 12000 €/km pour les départements et 25000 €/km dans les métropoles.