Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à supprimer cet article, qui simplifie le régime d’abattage des arbres au bord des voies.

Nous nous étonnons également de la modification de cet article qui est issu de la Loi Biodiversité de 2016, portée par B. Pompili sous le quinquennat de F. Hollande. Après les néonicotinoïdes, B. Pompili recule une nouvelle fois !

Seule une déclaration est nécessaire pour abattre des arbres. En effet, « le fait d’abattre, de porter atteinte à un arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres » est uniquement soumis au dépôt d’une déclaration préalable auprès du représentant de l’Etat dans le département.

De plus, cette nouvelle rédaction laisse la possibilité au représentant de l’Etat dans le département de décider d’opérations d’abattage d’arbres “lorsque cela est nécessaire pour les besoins de projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements”. Cela risque d’accroître l’artificialisation des sols, détruire la biodiversité et donc aller à l’encontre d’une politique de bifurcation écologique !