Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Michel Lauzzana
Photo de madame la députée Françoise Dumas
Photo de monsieur le député Florent Boudié
Photo de monsieur le député François Jolivet
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad

Le deuxième alinéa de de l’article L. 1114‑1 du code de la santé publique est ainsi rédigé :

« Seuls sont habilités à représenter les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique les associations agréées et les représentants des usagers au conseil territorial de santé du ressort territorial. »

Exposé sommaire

La démocratie en santé est un enjeu majeur de société. Même si les usagers et les associations de patients sont au cœur de notre système de santé et qu’ils en sont les bénéficiaires, nous pouvons aller plus loin, notamment en matière de représentativité.
Depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, la démocratie en santé s’exerce au secteur de la santé et du médico-social.
La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a exprimé la volonté de renforcer l’échelon local et la continuité de la représentation entre les différentes échelles. Elle a aussi donné les moyens aux usagers de porter une voix commune plus légitime, à travers la formation de l’union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé.
La consultation du Ségur, acte fort de démocratie en santé, fait état d’institutions de participation locale encore fragiles et parfois peu représentatives. Le Gouvernement s’est engagé à agir pour renforcer l’indépendance des Conférences Régionales de la Santé et de l’Autonomie et les relations entre les élus locaux et l’agence régionale de santé à l’échelon départemental.

Cet amendement ouvre la possibilité aux représentants des usagers au conseil territorial du ressort territorial de siéger dans les instances hospitalières ou de santé publique. En permettant aux associations agrées et aux représentants des usagers au conseil territorial de santé de siéger dans les instances hospitalières ou de santé publique, cet amendement ouvre ainsi deux possibilités, selon les situations locales.