Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Lamia El Aaraje
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Valérie Rabault

Le premier alinéa de l’article L. 442‑8‑4 du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° Après le mot : « demande », est inséré le mot : « expressément » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « À défaut, les demandeurs sont cotitulaires du bail. »

Exposé sommaire

Cet amendement, suggéré par l’USH, vise à réserver la colocation aux demandeurs qui le souhaitent et en font la demande et à laisser aux co-demandeurs le choix d’opter pour le statut de colocataires ou de cotitulaires.

Dans le parc social, certains demandeurs se voient imposer un statut de colocataire qu’ils n’ont pas choisi, simplement en raison de leur lien ou non de parenté (oncle ou tante, cousins, amis, …). Ils doivent donc signer chacun leur propre bail et être quittancés de manière individuelle dans le cadre d’une colocation. En cas de départ d’une des personnes du foyer, le bailleur est en droit de leur imposer un nouvel occupant avec lequel ils n’ont pas choisi de résider.

Le statut de cotitulaire dans le parc social est ainsi réservé à certaines situations de ménages (concubins, mariés, pacsés, fratrie, ascendants ou descendants…).

Cette disposition est inadaptée à des ménages qui font le choix de la solidarité dans le cadre de l’occupation de leur logement. Le statut de colocataire doit rester un choix, exprimé par le ménage lors de sa demande et ne doit pas être imposé.