Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Fabrice Brun

Rédiger ainsi l’alinéa 11 :

« b) Le huitième alinéa du même I est complété par les mots : « et par le président du conseil régional ou son représentant » ; »

Exposé sommaire

De la crise sanitaire que connaissons depuis près de deux ans, ressort la conviction que l’avenir de notre système de santé passe par une réorganisation de sa gouvernance territoriale avec un renforcement notamment des prérogatives des régions.

La montée en puissance des collectivités régionales en matière de santé s’observe sur ces dix dernières années. Cette nouvelle légitimité résulte à la fois de transferts de compétences (en matière de formations sanitaires et sociales) et des politiques volontaristes menées par les régions ayant un impact sur les déterminants sociaux ou environnementaux de la santé (agriculture, environnement, jeunesse) ou une incidence sur l’offre de soins (l’aménagement du territoire, le soutien à la recherche et à l’innovation en santé…). Le législateur leur a d’ailleurs confié « la compétence du développement sanitaire du territoire régional ». Pourtant, en dépit d’initiatives saluées, les régions demeurent à distance de la gestion du système de santé.

Une évolution s’impose donc.

C’est pourquoi, les ARS, qui ont une double mission de santé publique et de régulation de l’offre de soins, doivent être davantage au service des territoires pour la mise en œuvre des politiques de santé. Dans cette perspective, outre la transformation du conseil de surveillance en conseil d’administration et le renforcement de la place des élus locaux dans la gouvernance des ARS prévu par le projet de loi, le présent amendement réintroduit, comme l’avait décidé le Sénat, le principe d’une co-présidence de l’agence par le président du conseil régional et le préfet de région.