Décès de Valéry Giscard d’Estaing : journée de deuil national

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Valéry Giscard d’Estaing | Copyright : Assemblée nationale

Suite au décès de l'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, le Président Emmanuel Macron a décrété une journée de deuil national mercredi 9 décembre.

A l'annonce de la disparation de l'ancien président de la République, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale, avait fait part de « son émotion et de sa tristesse » à l’annonce du décès du « grand démocrate et grand Européen » que fut Valéry Giscard d’Estaing.

Élu pour la première fois à l’Assemblée nationale aux législatives de 1956, il avait tout juste trente ans quand il devint député. Ministre des Finances du général de Gaulle, puis de Georges Pompidou, il leur succéda à la présidence de la République dès l’âge de 48 ans et entreprit une politique de modernisation.

La majorité à 18 ans, la légalisation de l’IVG, le divorce par consentement mutuel, la création d’un secrétariat d’État chargé de la Condition féminine sont quelques-unes des réformes dont lui est redevable notre époque.

Soucieux de garantir l’équilibre des pouvoirs, il élargit la saisine du Conseil constitutionnel à soixante députés ou soixante sénateurs, renforçant de manière décisive les droits de l’opposition. Ce fut aussi en reprenant l’un de ses engagements que l’Assemblée nationale créa les questions au gouvernement, devenues le grand rendez-vous démocratique que nous connaissons.

Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale a salué « le partisan et l’artisan de la construction européenne », rappelant qu’il comptait parmi les députés qui avaient approuvé la ratification du traité de Rome, le 9 juillet 1957. Tout au long de sa carrière, Valéry Giscard d’Estaing s’employa à faire avancer la cause de l’Europe unie, comme député français, ministre, Président de la République, et plus tard comme député européen puis président de la Convention sur l’avenir de l’Europe.

Valéry Giscard d’Estaing était aussi l’élu du Puy-de-Dôme, dont il fut conseiller général, et de toute l’Auvergne, dont il présida le conseil régional. « Pour lui, la démocratie locale allait de pair avec la politique nationale et l’engagement européen » a souligné Richard Ferrand.

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