- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour un nouveau pacte ferroviaire (n°764)., n° 851-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le titre préliminaire du livre Ier de la deuxième partie du code des transports est abrogé.
La structure de tête telle que définie par la loi est une structure ambigüe, porteuse du risque d’effacement de l’État Stratège, de mise sous tutelle du gestionnaire du réseau par l’opérateur SNCF et de conflits de fonctionnement et de pouvoir, générateurs de surcoûts et d’immobilisme.
Elle ne garantit pas les conditions nécessaires à l’exercice d’une saine concurrence entre entreprises ferroviaires, notamment en ce qui concerne l’attribution des sillons.
Ses missions sont imprécise, ses modalités de décisions sont floues voire inopérantes avec un directoire à deux têtes comme l’a souligné le Conseil d’État.
Il est à craindre que de telles incertitudes ne permettent pas une responsabilisation des acteurs nécessaire à l’efficacité et la sécurité du système.
L’EPIC de tête est, au mieux, inutile ; au pire, nuisible.
De plus, le système intégré proposé n’offre pas les conditions propices à l’ouverture à la concurrence du système ferroviaire. Il n’est pour s’en convaincre que de voir le nombre de plaintes des filiales de la SNCF contre la DB en Allemagne.
C’est pourquoi, le présent amendement propose de supprimer l’EPIC de tête.