Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Compléter la première phrase par les mots suivants :

« ainsi que les mesures alternatives permettant de répondre à cet objectif ».

Exposé sommaire

La prise en charge de la perte d’autonomie mérite un financement public bien plus important qu’aujourd’hui pour face au défi du vieillissement de la population et améliorer les prises en charge en établissement comme au domicile. La création d’un 5ème risque ou d’une cinquième branche ne servira à rien si elle n’est pas accompagnée des moyens publics suffisants. Pire, elle pourrait ouvrir un nouveau champ au marché de l’assurance complémentaire privée en cas d’insuffisances de la couverture socialisée.

Notre groupe a toujours porté l’idée que la prise en charge de la perte d’autonomie relevait de l’Assurance maladie car elle constitue une aggravation de l’état de santé des personnes. D’ailleurs, la perte d’autonomie est majoritairement financée par cette branche de la Sécurité sociale à l’heure actuelle.

C’est pourquoi, le présent amendement vise à ce que le rapport gouvernemental prévu sur la création d’un 5ème risque s’attache également à évaluer la pertinence de mesures alternatives, et notamment la création d’un service public de l’autonomie et de l’accompagnement dans le cadre de la branche maladie.