Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 4, insérer l’alinéa suivant :

« Ces données leur sont communiquées sous condition d’un engagement à ne pas faire réaliser aux propriétaires de bois et forêts une conversion de peuplement de feuillus en plantation monospécifique. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à conditionner l’accès aux données cadastrales à l’interdiction de convertir un peuplement de feuillus en une plantation monospécifique.

Cet amendement vise à lutter contre la sylviculture intensive dont le triptyque est : coupe rase, plantation, monoculture. Les coupes rases effectuées au préalable abîment la fertilité des sols, la biodiversité, la filtration des eaux, le paysage et remettent en cause la capacité de la station forestière à se régénérer. Les plantations monospécifiques sont moins résilientes aux aléas climatiques comme les tempêtes ou les attaques d’insectes, car moins enracinées dans les sols, et le manque de diversité d’arbres les rend plus vulnérables aux maladies. Ces plantations s’inscrivent dans un cycle de court-terme, où les arbres plantés sont souvent récoltés jeunes, malgré la durée de vie des arbres et leur capacité à stocker du carbone.

À l’inverse, les peuplements de feuillus sont plus résilients au changement climatique et sont un atout contre le changement climatique. Il paraît ainsi nécessaire d’encadrer la conversion de feuillus en plantation monospécifique en vue de préserver les atouts écologiques de nos forêts françaises.