Abattoirs
Question de :
M. Debre Bernard
- RPR
M. Bernard Debre appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la peche sur les preoccupations des proprietaires des abattoirs et ateliers de decoupe de volailles qui considerent aujourd'hui leur profession comme sinistree. Ce metier est pratique par trois types d'entreprises : les groupes nationaux qui controlent 75 p. 100 de la production de poulets et ont une grosse activite a l'exportation, des entreprises moyennes dont les activites ont un caractere regional et des entreprises familiales qui souvent vendent leur production sur des marches locaux et regionaux. Ces abattoirs sont souvent implantes dans des communes rurales et y entretiennent une activite capitale pour celles-ci. Ces entreprises participent en effet fortement au maintien du tissu rural, social et economique. La tendance actuelle est pourtant a la concentration et a la reprise d'entreprises existantes, ce qui implique la fermeture de certains sites. Les professionnels, traversant une periode particulierement difficile, souhaiteraient savoir si, pour les annees a venir, un schema de l'evolution de leurs entreprises est prevu. Il lui demande egalement s'il ne lui semblerait pas souhaitable d'engager une concertation (qui pourrait notamment porter sur les problemes de la reglementation en vigueur, sur la repartition des aides et subventions, sur la capacite d'absorption du marche et de la gestion des excedents, sur les consequences desastreuses de disparition d'entreprises pour certaines regions defavorisees ou sur les consequences de la PAC) avec la profession pour essayer de remedier a cette situation qui met en peril un corps de metier.
Auteur : M. Debre Bernard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Abattage
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 28 juin 1993
Réponse publiée le 20 septembre 1993