PEL
Question de :
M. Gorse Georges
- RPR
(Erratum publié le 12 juillet 1993)
M. Georges Gorse attire l'attention de M. le ministre de l'economie sur les consequences du decret du 1er avril 1992 relatif aux plans d'epargne logement. Ce texte porte a dix ans la duree maximale des PEL contractes a compter d'avril 1992. La circulaire du 23 avril precise, pour les PEL ouverts avant le 1er avril 1992, que, si « le contrat initial prevoit une duree superieure a dix ans ou si les avenants de prorogation ont pour effet de porter la duree totale du plan a plus de dix ans, le contrat initial ou les avenants de prorogation ne sont pas remis en cause ». Au terme du contrat initial ou des avenants, aucun nouvel avenant ne peut etre pris. Si les PEL n'ont pas encore atteint dix ans, ils peuvent etre proroges par avenant dans cette limite maximale. Enfin, s'ils ont atteint dix ans avant le 4 avril 1992 et s'il n'y a pas eu d'avenant de prorogation a cette date, ils ne peuvent plus faire l'objet d'une nouvelle prolongation. Il resulte donc que les mesures de l'arrete d'avril 1992 « sont applicables a l'ensemble des comptes quelle que soit leur date d'ouverture ». L'effet retroactif de ces dispositions peut paraitre quelque peu discriminant pour certains epargnants aux revenus plus modestes et qui souhaitaient une echeance a plus long terme. Il s'avere que, malgre l'effort financier qu'ils ont pu realiser, les rendements de leur contrat sont moins interessants, mais surtout les droits a prets qu'ils escomptaient sont moins importants. C'est pourquoi il lui demande s'il entend apporter des modifications a la legislation actuellement en vigueur afin de limiter les incidences penalisantes de ces dispositions.
Auteur : M. Gorse Georges
Type de question : Question écrite
Rubrique : Epargne
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 5 juillet 1993
Réponse publiée le 27 septembre 1993