Professions medicales
Question de :
M. Deprez Léonce
- UDF
M. Leonce Deprez appelle l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, sur la decision prise par arbitrage du Premier ministre le 12 juillet 1991, contre l'avis de la conference des doyens et sans concertation, voire sans argument technique serieux, tendant a la diminution du numerus clausus des etudiants en medecine. C'est ainsi qu'il a ete decide un passage successif de 4 000 a 3 750 pour 1991-1992 et a 3 500 pour 1992-1993. Cette decision, deploree par les autorites medicales qui ont indique que l'on risquait, de ce fait, de manquer de medecins vers l'an 2010, lui semble meriter un nouvel et bienveillant examen. Il lui demande si elle envisage effectivement de proceder a un nouvel examen de ce dossier puisque, avec un numerus clausus a 3 500, la France comptera un etudiant en medecine pour 16 000 habitants contre un pour 14 000 en Grande-Bretagne, 1 pour 6 500 en Allemagne et 1 pour 4 000 en Belgique, chiffres qui ne manquent pas d'inquieter, a juste titre, les autorites medicales.
Auteur : M. Deprez Léonce
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement superieur
Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville
Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville
Dates :
Question publiée le 5 juillet 1993
Réponse publiée le 3 janvier 1994