Question écrite n° 3498 :
Droits d'enregistrement

10e Législature

Question de : M. Hérisson Pierre
- UDF

M. Pierre Herisson appelle l'attention de M. le ministre du budget sur la disparite du regime fiscal applicable aux cessions d'actions et aux cessions de parts sociales de societes dont le capital n'est pas divise en actions (SARL, societes de personnes, societes civiles, etc.). Alors que les cessions d'actions, de parts de fondateurs ou de parts beneficiaires sont desormais soumises a un droit d'enregistrement de 1 p. 100 avec un plafond d'impot de 20 000 francs, les cessions portant sur les parts de societes dont le capital n'est pas divise en actions (SARL, societes de presonnes, societes civiles, etc.) restent taxees beaucoup plus lourdement, puisqu'elles sont soumises a un droit d'enregistrement de 4,80 p. 100. C'est pourquoi il lui demande s'il ne lui paraitrait pas opportun, a l'occasion notamment de l'examen du projet de loi de finances pour 1994, de proposer une mesure visant a unifier a 1 p. 100 (plafonne a 20 000 francs par cessions) le taux de cession de droits de toutes societes et, a tout le moins, des societes de capitaux, qu'elles soient sous forme de SA comme de SARL pour exploiter une entreprise. Dans une adaptation aux entreprises individuelles, il paraitrait important que ce meme regime fiscal beneficie egalement aux cessions de leurs fonds de commerces et immeubles.

Données clés

Auteur : M. Hérisson Pierre

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enregistrement et timbre

Ministère interrogé : budget, porte-parole du gouvernement

Ministère répondant : budget, porte-parole du gouvernement

Dates :
Question publiée le 12 juillet 1993
Réponse publiée le 27 septembre 1993

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