Pharmaciens
Question de :
M. Roatta Jean
- UDF
M. Jean Roatta attire l'attention Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, sur les problemes que rencontrent aujourd'hui les pharmaciens d'officine dans les Bouches-du-Rhone. En avril 1990, dans un soucis de participer a la maitrise des depenses de sante a negocie avec les ministeres de tutelle concernes la mise en place de la marge degressive lissee, ayant pour but d'eviter que le revenu du pharmacien soit inflationniste au meme titre que l'augmentation de la specialite pharmaceutique remboursable. Lorsque cette marge degressive lissee a ete negociee avec les instances professionnelles, il avait ete convenu que chaque annee ministere et professionnels feraient le point afin d'en evaluer les effets, et apporter les directives necessaires pour eviter qu'elle ne descende a un seuil inferieur a 30 p. 100. Cependant ces dernieres annees les negociations entreprises se sont soldees par des echecs car la marge degressive lissee a provoque une perte moyenne de marge brute d'environ 1 p. 100. De plus en juillet 1991, les laboratoires se sont vu interdire d'accorder plus de 2,5 p. 100 de remises sur les achats effectues par les pharmaciens d'officine. L'ensemble de toutes ces mesures non concertees ont eu pour effet une baisse de six points de la marge brute, de 1986 a 1992 (en francs constants). Ceci a precipite nombre d'officinaux dans une situation financiere difficile impliquant une reduction obligatoire de leurs couts d'exploitation et par voie de consequences une reduction d'effectif. Il lui demande donc quelles solutions envisage le Gouvernement afin d'essayer d'enrayer une situation qui se degrade plus particulierement dans notre region.
Auteur : M. Roatta Jean
Type de question : Question écrite
Rubrique : Pharmacie
Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville
Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville
Dates :
Question publiée le 19 juillet 1993
Réponse publiée le 4 avril 1994