Question de : M. Santini André
- UDF

M. Andre Santini observe que si les relations Est-Ouest sont entrees depuis le milieu des annees 1980 dans une ere de detente, le risque nucleaire demeure. D'abord, parce que, malgre le desarmement auquel ont consenti Washington et Moscou, d'importants arsenaux nucleaires existent toujours et que la conjoncture politique internationale peut rapidement se retourner. Le trafic occulte des armes dans les pays de la CEI et la nouvelle menace de proliferation nucleaire au Sud constituent egalement un important facteur de risque. Or, il constate que, malgre les intentions manifestees par le Gouvernement depuis le milieu des annees 1960, de recenser les abris anti-atomiques, le nombre de ceux-ci n'a pas pu etre determine avec precision. Tout au plus, estime-t-on qu'en cas de conflit nucleaire, 90 p. 100 de nos concitoyens ne seraient pas en mesure d'etre proteges dans des abris specialement prevus a cet effet. Il demande a M. le Premier ministre les mesures qu'il compte prendre pour permettre un recensement detaille des abris antiatomiques existants, inciter, voire obliger, les promoteurs a en construire et, de facon generale, susciter une reflexion approfondie sur le sujet de la securite et de la protection de notre population en cas de pollution nucleaire ou chimique.