Conventions avec les praticiens
Question de :
M. Roatta Jean
- UDF
M. Jean Roatta attire l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, sur les difficultes que rencontre actuellement la profession de masseur-kinesitherapeute. En effet, depuis mars 1988, les honoraires de cette profession sont bloques avec une nomenclature datant de 1972, qui ne prend pas en compte les nouvelles techniques. En outre, a l'heure actuelle ils supportent des charges familiales deux fois plus elevees que celle des medecins, avec une retraite a taux plein a soixante-cinq ans. Dans le domaine de leur reconnaissance universitaire, la formation initiale est encore basee sur un bac + 2, alors que, dans la realite, elle s'effectue a bac + 4. Alors, connaissant l'importance de cette profession dans notre systeme sante, et notamment dans le domaine des soins a domicile et de la recuperation de handicaps, il lui demande quelle solutions le gouvernement compte mettre en oeuvre afin de permettre a cette profession d'obtenir la reconnaissance a laquelle elle aspire.
Auteur : M. Roatta Jean
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternite : generalites
Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville
Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville
Dates :
Question publiée le 19 juillet 1993
Réponse publiée le 20 septembre 1993