Porcs
Question de :
M. Martin Philippe
- RPR
M. Philippe Martin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la peche et de l'alimentation sur la chute du cours du porc (moins trois francs en six semaines), le mettant a son niveau le plus bas de l'annee. Les producteurs de porcs ont utilise la recente embellie des cours pour rembourser leurs dettes exterieures, en particulier aupres de Stabiporc, sans pour autant avoir eu le temps de redresser completement la structure financiere et reconstituer les reserves de leurs exploitations. Face a cette situation et pour ecarter les dangers d'une crise, les professionnels du secteur porcin estiment necessaire de prendre des mesures capables de degager de la viande de porc vers les pays tiers. Ils demandent un retablissement rapide des restitutions qui ont ete supprimees en juin dernier a Bruxelles sur les carcasses de viandes congelees. L'augmentation des restitutions sur certains produits transformes faciliterait, toujours selon eux, l'acces a l'exportation vers les pays tiers. En l'absence de telles mesures, on constate actuellement des importations en France de jambons en provenance du Danemark a des prix anormalement bas. Pendant ce temps, les possibilites offertes a l'Europe par l'OMC, pour exporter des restitutions, ne sont utilisees qu'a 60 %. C'est pourquoi les professionnels du secteur de la viande porcine demandent l'ouverture d'une operation de stockage prive. En effet, la clause de sauvegarde, appliquee par le Japon, expire le 1er avril 1997. Un stockage, en vue de se preparer a reexporter vers ce pays, soulagerait le marche europeen. En consequence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il envisage de prendre sur ce dossier, notamment en ce qui concerne une eventuelle operation de stockage prive.
Auteur : M. Martin Philippe
Type de question : Question écrite
Rubrique : Elevage
Ministère interrogé : agriculture, pêche et alimentation
Ministère répondant : agriculture, pêche et alimentation
Dates :
Question publiée le 16 décembre 1996
Réponse publiée le 24 mars 1997