enseignement en alternance
Question de :
M. Michel Liebgott
Moselle (10e circonscription) - Socialiste
M. Michel Liebgott interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie au sujet des conséquences de l'évolution de l'enseignement technologique pour certaines catégories de personnels enseignants. La pratique de l'enseignement en lycée professionnel est fondamentale. Les formations qui y sont dispensées constituent souvent l'ultime chance d'intégration sociale et professionnelle des jeunes qui sont en difficulté au sein du système éducatif. Le personnel des établissements professionnels doit s'adapter à un public difficile, tout en continuant à disposer une formation professionnelle de qualité. Ce problème se pose particulièrement pour les professeurs chefs de travaux. Afin de répondre aux besoins en matière de formation en alternance, ils doivent, sans aide, en assurer la mise en place : recherches d'entreprises, visites préalables, négociation des annexes pédagogiques,... Comme les élèves préparant un baccalauréat professionnel et les classes de terminale de BEP ou CAP doivent réaliser deux séquences dans des entreprises différentes, pour un établissement de 400 élèves, ce sont 800 périodes de formation à organiser chaque année. Ainsi, dans chaque établissement, plusieurs centaines de journées devraient être consacrées à la mise en oeuvre de l'aternance pour en optimiser le rendement pédagogique. Il lui demande donc de préciser quelles dispositions prend le gouvernement pour permettre à ces professeurs de ne pas être surchargés.
Auteur : M. Michel Liebgott
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement technique et professionnel
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : jeunesse, éducation nationale et recherche
Date :
Question publiée le 16 février 1998