titre de reconnaissance de la Nation
Question de :
M. Philippe Vuilque
Ardennes (2e circonscription) - Socialiste
M. Philippe Vuilque désire attirer l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux anciens combattants sur les conditions d'attribution du titre de reconnaissance nationale (TRN) et sur la situation des militaires présents en Algérie au cours de la période allant du 2 juillet 1962 au 1er juillet 1964. En effet, le code des pensions militaires d'invalidité prévoit dans ses articles D. 266-1 à 266-5 les modalités d'octroi du TRN et précise notamment que ce dernier est attribué sur demande des intéressés, par les pouvoirs publics, aux militaires des forces armées françaises et aux victimes civiles de nationalité française ayant servi au moins de 90 jours dans une formation ayant participé aux opérations et missions définies par l'article 224 dudit code. Ce délai de 90 jours n'est toutefois pas exigé des demandeurs évacués pour blessure ou maladie contractées pendant les périodes précitées. En ce qui concerne la guerre d'Algérie, la période ouvrant droit à attribution du TRN court du 31 octobre 1954 au 2 juillet 1962. Or, en application des accords d'Evian, des troupes françaises sont restées stationnées dans l'Algérie indépendante jusqu'au 1er juillet 1964 pour assurer des missions de sécurité et d'ordre public dans un contexte sensiblement voisin de celui qui avait prévalu lors des opérations militaires. Il lui demande dans ces conditions, s'il ne serait pas opportun de procéder à l'extension de la période ouvrant droit à l'attribution du TRN ou à défaut s'il ne serait pas envisageable de trouver un système supplétif d'indemnisation couvrant la période en question afin que les personnels militaires concernés y trouvent une forme de reconnaissance de la Nation française.
Auteur : M. Philippe Vuilque
Type de question : Question écrite
Rubrique : Anciens combattants et victimes de guerre
Ministère interrogé : anciens combattants
Ministère répondant : anciens combattants
Dates :
Question publiée le 16 mars 1998
Réponse publiée le 20 avril 1998