instituteurs
Question de :
M. Noël Mamère
Gironde (3e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert
M. Noël Mamère attire l'attention de Mme le ministre délégué chargé de l'enseignement scolaire sur la situation des suppléants éventuels dans le premier degré. Ce sont des personnes embauchées sur simple entretien et mis directement sur poste, sans aucune formation, dans l'enseignement scolaire. Les plus anciens ont été recrutés en 1989 mais la grande majorité se situe autour de six années d'ancienneté et souvent dans le cadre de missions difficiles. Il attire son attention sur la très grande précarité de ces emplois, entraînant de pénibles conditions de vie et de travail pour ces enseignants. Il lui appelle qu'aucun déroulement de carrière ne leur est ouvert, que leurs salaires (autour de 6 000 francs quelle que soit leur ancienneté) sont dérisoires comparés à leurs responsabilités et qu'ils se sentent rejetés aux marges de l'école. Ces suppléants éventuels sont peu nombreux : 637 en France. Ils font le même métier que les instituteurs et professeurs des écoles généralement dans les classes les plus difficiles ; ils ont acquis une expérience qui doit pouvoir être prise en compte. En conséquence, il lui demande ce qu'elle compte faire pour résorber au plus vite dans l'éducation nationale cette forme de précarité et si elle envisage d'instituer pour cette catégorie d'enseignants, quel que soit leur diplôme initial, un concours spécifique offrant autant de place que d'inscrits. Il lui demande que le décret instituant le concours précise que l'implantation des places corresponde à l'implantation des suppléants.
Auteur : M. Noël Mamère
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement maternel et primaire : personnel
Ministère interrogé : enseignement scolaire
Ministère répondant : enseignement scolaire
Dates :
Question publiée le 16 mars 1998
Réponse publiée le 25 mai 1998