Question écrite n° 13350 :
professions sociales

11e Législature

Question de : M. Jean-Michel Dubernard
Rhône (3e circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Jean-Michel Dubernard attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la situation inquiétante des écoles de puéricultrices publiques et privées (à but non lucratif) avec ou sans support hospitalier. L'insuffisance des subventions allouées par le ministère de la santé contraint les écoles à augmenter sensiblement les frais de scolarité demandés aux étudiants, s'élevant même jusqu'à 27 500 francs dans une école de la fonction publique hospitalière. En conséquence, l'égalité d'accès à la formation et le marché de l'emploi des puéricultrices sont gravement pénalisés. Le faible nombre des professionnelles formées ne satisfait plus les besoins de la population. Le financement de ces écoles est actuellement assuré par la seule direction générale de la santé par l'intermédiaire de la direction régionale des affaires sanitaires et sociales. Il lui demande donc si, compte tenu du rôle des puéricultrices dans la prévention et l'éducation sanitaire, un cofinancement assuré par la direction des affaires sanitaires et sociales et l'éducation nationale, puisqu'il s'agit d'un enseignement de niveau post-baccalauréat, peut être envisagé.

Données clés

Auteur : M. Jean-Michel Dubernard

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 20 avril 1998
Réponse publiée le 1er juin 1998

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