aide humanitaire
Question de :
M. Jack Lang
Loir-et-Cher (1re circonscription) - Socialiste
M. Jack Lang appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les risques de plus en plus grands encourus par les personnels humanitaires dans le monde. Depuis le 29 janvier 1998, notre compatriote Vincent Cochetel, chef de la sous-délégation du haut-commissariat aux réfugiés dans le Caucase, a été enlevé. Il portait assistance à environ 100 000 réfugiés et personnes déplacées en provenance de Géorgie, de Tchétchénie, d'Ingouchie et d'Ossétie septentrionale. Cet enlèvement est un nouvel outrage. Durant les dernières années, les actes de violence contre les personnels humanitaires, aussi bien des organisations internationales que des ONG, se sont multipliés d'une façon très grave. Les prises d'otages, les enlèvements crapuleux, les assassinats ont fortement progressé. Depuis 1992, environ 140 agents des Nations unies ont été tués, dont 25 rien que l'année dernière. A l'heure actuelle, 50 employés de l'ONU se trouvent en captivité ou portés disparus. Les organisations non gouvernementales ont également payé un lourd tribut. Il souhaite donc savoir les mesures que le Gouvernement envisage de prendre, d'une part pour obtenir la libération des agents humanitaires en captivité, d'autre part pour renforcer la sécurité des personnels humanitaires, tant locaux qu'internationaux.
Auteur : M. Jack Lang
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 4 mai 1998
Réponse publiée le 19 octobre 1998