Question écrite n° 13858 :
programmes

11e Législature

Question de : M. Michel Liebgott
Moselle (10e circonscription) - Socialiste

M. Michel Liebgott attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la place et le devenir de l'enseignement des langues anciennes. Nombre d'enseignants et praticiens des langues anciennes (latin et grec) s'inquiètent du devenir de ces disciplines. En effet, malgré l'ouverture de l'option latin dès la classe de cinquième depuis la réforme des collèges, il semble que de nombreuses sections de langues anciennes soient remises en cause dans de nombreux lycées, ce qui, dans le cas du grec, empêche bien souvent qu'en soit poursuivie l'étude. De plus, cela se traduit dans les classes préparatoires littéraires par une réduction sensible des dotations horaires, aboutissant à des réductions d'effectifs. Pourtant, on ne peut nier l'apport que l'étude de ces langues pour une formation humaniste et citoyenne en ce qu'elle suppose, aussi bien par l'analyse critique des textes et images de la civilisation gréco-romaine, d'exigeant par l'insistance sur le raisonnement et la logique induite par ces langues et de fondateur par l'appréhension des racines d'une culture européenne commune. Doit-on rappeler par ailleurs que ces enseignements restent obligatoires dans nombre de pays de l'Union européenne ? Le fait que près d'un tiers des élèves de cinquième aient demandé l'inscription dans les classes latinistes prouve la demande pour ces études. Il lui demande donc de préciser les mesures envisagées par le gouvernement, notamment dans le cadre de la réforme des lycées, pour assurer la pérennité de ces matières.

Données clés

Auteur : M. Michel Liebgott

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire

Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie

Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie

Dates :
Question publiée le 4 mai 1998
Réponse publiée le 1er juin 1998

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