Question écrite n° 14017 :
programmes

11e Législature

Question de : M. Denis Jacquat
Moselle (2e circonscription) - Union pour la démocratie française

M. Denis Jacquat attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les inquiétudes exprimées par l'association lorraine des professeurs de langues anciennes (ALPLA) quant au devenir de l'enseignement du grec et du latin. En effet, il semblerait que, dans la perspective d'une nouvelle réforme des lycées, apparaisse une volonté de réduire à zéro les enseignements optionnels, tels que les langues anciennes et les langues vivantes rares, pour au moins cinquante pour cent des lycéens. Cela se traduirait déjà dans les collèges puisque l'enseignement du grec ne débutera désormais qu'en classe de troisième à la rentrée 1998. Cela se traduirait aussi dans les lycées puisque les sections de langues anciennes sont remises en cause. Cela se traduirait encore dans les classes préparatoires littéraires aux grandes écoles où la réduction de la dotation horaire globale affecte, entre autres options, celles des langues anciennes. L'ALPLA souligne les conséquences de telles mesures, tant pour les enseignants dont des postes devront être supprimés, que pour les élèves qui seront ainsi privés d'un enseignement très riche sur un plan littéraire, historique et civique. Il le remercie de bien vouloir l'informer de son avis sur ce sujet et de ses intentions en la matière.

Données clés

Auteur : M. Denis Jacquat

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire

Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie

Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie

Dates :
Question publiée le 4 mai 1998
Réponse publiée le 1er juin 1998

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