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Question de :
M. Jean-Yves Besselat
Seine-Maritime (7e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean-Yves Besselat appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les menaces qui pèsent sur les langues anciennes. Celles-ci constituent le patrimoine commun des cultures européennes et des cultures méditerranéennes. Porteuses d'un savoir originel, elles permettent l'acquisition de références communes et sont donc créatrices d'identité collective et facteur d'intégration socioculturelle. Elles sont en outre un bon outil de formation intellectuelle et conduisent à la maîtrise de l'argumentation logique. Par ailleurs, l'étude des langues anciennes, liée à celle du français, est nécessairement comparative et impose une réflexion sur le système des langues, les idéaux, les systèmes de vie collective anciens et contemporains. Pour ces raisons, la formation classique, qui constitue une des formations en profondeur de la citoyenneté, doit être ouverte à tous. Or il attire son attention sur les graves menaces qui pèsent sur l'enseignement du latin et du grec dans le cursus secondaire (difficultés de l'implantation du grec en 3e et de la poursuite de l'étude des langues anciennes au lycée) et par conséquent dans l'enseignement supérieur. Il lui demande s'il entend prendre des mesures afin de protéger et développer l'enseignement des langues anciennes.
Auteur : M. Jean-Yves Besselat
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 18 mai 1998
Réponse publiée le 14 juin 1999