insertion professionnelle
Question de :
M. Jean-François Chossy
Loire (7e circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Jean-François Chossy attire une nouvelle fois l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des veuves chefs de famille au regard de la loi contre l'exclusion. A la lecture du texte voté dernièrement par notre assemblée, les veuves chefs de famille ont été les oubliées de cette loi. Aujourd'hui, les veuves de moins de cinquante ans, qu'elles soient mère au foyer, conjoint de chef d'entreprise ou qu'elles n'aient jamais travaillé se retrouvent souvent dans des situations inextricables. A la recherche d'un premier emploi, sans allocation chômage ni aucune inscription à l'ANPE, elles ne peuvent avoir recours aux mesures réservées aux chômeurs de plus de cinquante ans, ou de longue durée. Leur insertion professionnelle est difficile et cependant indispensable si elles veulent pouvoir élever correctement leurs enfants. Aussi ne serait-il pas judicieux de permettre à ces femmes l'accès aux mesures prévues dans le cadre de l'aide à l'insertion, à savoir : création de contrat de qualification adultes ; recentrage des CES avec un taux de prise en charge par l'Etat adapté à la situation et développement des contrats emploi consolidé (CEC). Enfin, les veuves avec ou sans enfant souhaitent être intégrées, sans conditions d'âge ni de durée d'inscription à l'ANPE, dans ces mesures d'aide à l'insertion. Le veuvage est une difficulté sociale aux conséquences aggravées, c'est pourquoi il lui demande quelles mesures elle compte prendre concernant cette douloureuse question.
Auteur : M. Jean-François Chossy
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 15 juin 1998
Réponse publiée le 19 octobre 1998