personnel
Question de :
M. Jean-Marie Demange
Moselle (9e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean-Marie Demange appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la situation des aides instrumentistes. Plusieurs milliers d'aides instrumentistes, dont le travail consiste à faciliter techniquement et pratiquement le travail du chirurgien durant les interventions chirurgicales, voient leur emploi menacé au motif que ces personnes ne sont pas diplômées d'Etat. Or, ces personnes spécialisées ont appris leur métier « sur le tas » avec un chirurgien ou dans une école privée dont l'Etat n'a pas reconnu le diplôme, accordé après un examen passé devant des chirurgiens. Il apparaît que l'administration entend désormais confier ce métier aux infirmiers(ères). Or, si leur formation est sanctionnée par un diplôme d'Etat, elle ne confère que des compétences générales permettant de dispenser des soins et de faire face à une situation donnée en l'absence de médecin. Si une formation complémentaire portant sur les règles d'asepsie et de stérilisation est ouverte à 350 infirmiers(ères) tous les ans, elle ne comporte pas d'enseignement sur la pratique de l'instrumentation et, par conséquent, ne prépare pas totalement au métier d'aide instrumentiste. Il lui demande de bien vouloir lui expliquer pour quels motifs le diplôme de l'école d'aide instrumentiste n'est pas reconnu par l'Etat. Il souhaite par ailleurs comprendre pourquoi ce métier pourrait désormais être réservé aux infirmiers(ères) diplômés(es) d'Etat alors que leur formation ne les y prépare pas correctement.
Auteur : M. Jean-Marie Demange
Type de question : Question écrite
Rubrique : Établissements de santé
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 22 juin 1998
Réponse publiée le 3 août 1998