Éthiopie et Érythrée
Question de :
M. Maxime Gremetz
Somme (1re circonscription) - Communiste
M. Maxime Gremetz attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la coopération sur la situation critique que vivent les réfugiés djiboutiens sur les sols éthiopiens et érythréens. La guerre civile et les atteintes aux droits de l'homme qui ont culminé en 1993 à Djibouti conduisirent 18 000 Djiboutiens à fuir pour l'Ethiopie. Les réfugiés se sont installés à proximité des villes Eli Daar, Mandah et de la capitale régionale Assaita. En Erythrée, on dénombre quelque 5 000 réfugiés. Depuis quatre années que s'est déroulé cet exode, aucune reconnaissance du statut de réfugié n'a été établie par la communauté internationale. Cette population, totalement laissée à l'abandon du reste du monde, vit dans un grand dénuement. Par conséquent, il lui demande que le gouvernement français reconnaisse les réfugiés djiboutiens en Ethiopie et en Erythrée et quelles dispositions compte prendre le gouvernement français pour une reconnaissance internationale de cette communauté. Par ailleurs, il lui demande que la France apporte une aide alimentaire et scolaire à cette population à l'agonie.
Auteur : M. Maxime Gremetz
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : coopération
Ministère répondant : coopération et francophonie
Dates :
Question publiée le 28 juillet 1997
Réponse publiée le 1er décembre 1997