politique de la santé
Question de :
M. Jean-Jacques Weber
Haut-Rhin (6e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Jean-Jacques Weber attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur les conclusions du récent rapport Roques concernant les problèmes posés par la dangerosité des drogues dites douces et le projet de dépénalisation de ces dernières. En effet, certains passages de cette étude font figurer l'alcool parmi les produits toxiques les plus dangereux, affirmation qui inquiète tout particulièrement tous les professionnels de la viticulture d'Alsace. Il semble, effectivement, hors de propos de justifier la dépénalisation de l'usage de drogues douces en établissant un parallèle avec les dangers potentiels d'une consommation abusive d'alcool, substance licite. Les allégations formulées à l'encontre du risque alcool dont l'auteur du rapport se sert d'alibi pour dépénaliser les drogues douces restent à ce jour non démontrées scientifiquement. Cette analyse se limite à dénoncer les effets négatifs de l'alcool sans en définir ni la dose, ni les circonstances de consommation, ni même les produits. Ainsi, le rapport Roques, contredit par d'éminents scientifiques, porte gravement atteinte à la viticulture française en général, et à la viticulture alsacienne en particulier, en mettant le fruit de sa noble production au ban des produits toxiques et en dégradant l'image de la France, de ses terroirs et de ses produits vis-à-vis de l'étranger. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer, d'une part, sa position sur cette question et de lui faire savoir, d'autre part, quelles mesures il entend prendre afin de mettre un terme au discrédit jeté par ce rapport sur la production viticole.
Auteur : M. Jean-Jacques Weber
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 17 août 1998
Réponse publiée le 26 octobre 1998