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Question de :
M. Maxime Gremetz
Somme (1re circonscription) - Communiste
M. Maxime Gremetz interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la reconnaissance de la langue des signes au baccalauréat et la possibilité pour les élèves en classe de quatrième de la choisir comme option de langue au même titre que les langues étrangères, régionales et anciennes. Il insiste auprès de lui sur l'importance de cette reconnaissance. On constate malheureusement que trop de sourds ont une maîtrise imparfaite du français oral et écrit, ce qui freine leur scolarité, leur réussite sociale et professionnelle. Dans l'enfance, les parents ont choisi pour eux, en fonction des projets des établissements de leur secteur géographique, une éducation oraliste ou une éducation bilingue (français/langue des signes), il serait juste qu'à l'adolescence les malentendants puissent choisir la langue qui leur sera utile pour leur avenir socio-professionnel. C'est ainsi que les adolescents sourds devraient avoir la possibilité d'apprendre la langue des signes en classe de quatrième, à la place de la seconde langue étrangère obligatoire et par la suite, de la présenter au baccalauréat. Cette démarche prend en compte le respect de l'individu, de l'enfant, de la personne handicapée. Il lui demande quelle démarche il entend entreprendre pour une juste reconnaissance de la langue des signes.
Auteur : M. Maxime Gremetz
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 17 août 1998
Réponse publiée le 14 septembre 1998