Question écrite n° 18670 :
ONU

11e Législature

Question de : M. Michel Meylan
Haute-Savoie (3e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants

M. Michel Meylan appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les atteintes à la représentation de la langue française lors de la Conférence mondiale des ministres responsables de la jeunesse organisée par les Nations unies à Lisbonne du 8 au 12 août 1998. La traduction en langue française n'était pas assurée dans les groupes de travail, empêchant la plupart des Etats d'expression en langue française de prendre part aux travaux. La plupart des grandes communautés linguistiques du monde ont manifesté activement leur présence lors de la conférence, s'appuyant sur la présence de représentants étatiques du plus haut niveau : les ministres de la jeunesse étaient présents, à la tête d'une centaine de délégations étatiques, parmi lesquels le Canada, la Chine, l'Inde, le Portugal, l'Italie ou les Etats-Unis, par exemple. A l'exception du message du secrétaire général de la francophonie lu par le président en exercice de la CONFEJES, la francophonie a été particulièrement discrète, alors même que le prochain sommet de la Francophonie a pour thème la jeunesse. En l'absence de M. l'ambassadeur de France au Portugal, en congé, et à qui le Gouvernement avait choisi de confier la conduite de la délégation française, et de Mme la ministre de la jeunesse et des sports, la plupart des Etats d'expression en langue française ont regretté la faiblesse de la représentation des intérêts spécifiques de la communauté francophone en matière de politique de la jeunesse. Il lui demande les dispositions qu'il compte prendre pour assurer la défense des intérêts spécifiques de la communauté francophone en matière de politique de la jeunesse, notamment au sein des travaux engagés par les Nations unies.

Données clés

Auteur : M. Michel Meylan

Type de question : Question écrite

Rubrique : Organisations internationales

Ministère interrogé : affaires étrangères

Ministère répondant : affaires étrangères

Dates :
Question publiée le 31 août 1998
Réponse publiée le 12 octobre 1998

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