Question de : M. Dominique Paillé
Deux-Sèvres (4^e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

Le cancer du côlon et du rectum est responsable chaque année de près de 15 000 décès en France. Avec 33 000 nouveaux cas diagnostiqués par an, c'est, selon le sexe, le deuxième ou le le troisième cancer par ordre de fréquence. Les conclusions d'une dizaine de consensus, de recommandations et de rapports d'experts convergent pour affirmer que ce dépistage est envisageable : dépistage de masse des cancers « sporadiques » dans la population générale, d'une part, et dépistage individuel et familial des cancers survenant chez les sujets à risque élevé ou très élevé, d'autre part. On sait que le dépistage individuel des sujets à haut risque est utile et doit rentrer dans les bonnes pratiques cliniques. Cette démarche peut faire espérer dépister 8 000 cancers colo-rectaux chaque année. On sait aussi que, dans la population générale, le dépistage de masse en deux temps permet, sous certaines conditions, une diminution de la mortalité due à ce cancer. Par conséquent, rien ne s'oppose pour organiser, dans de bonnes conditions, le dépistage du cancer colo-rectal. M. Dominique Paillé demande à M. le secrétaire d'Etat à la santé de lui indiquer s'il entend adopter des mesures spécifiques dans ce sens.