jeunes
Question de :
M. Georges Colombier
Isère (7e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur les difficultés d'accès à la formation professionnelle des jeunes qui effectuent ce qu'il est convenu d'appeler des « petits boulots ». Certains jeunes dont la qualification est insuffisante seraient très motivés pour l'améliorer et renforcer ainsi leurs atouts sur le marché de l'emploi. Mais la précarité de leurs contrats de travail les écarte le plus souvent de la possibilité d'obtenir un congé individuel de formation car ils ne réunissent pas les conditions d'ancienneté nécessaires. Par ailleurs, quand ils sont au chômage après la rupture d'un contrat de travail à durée déterminée, ils n'ont que rarement accès à l'allocation formation reclassement, car ils ne sont pas classés comme « publics prioritaires ». Certains ont parfois la tentation de prolonger leur période de chômage afin d'être considérés comme publics, prioritaires. Cette situation n'apparaît pas satisfaisante et est peu motivante pour ces jeunes qui souhaitent vraiment améliorer leur formation. C'est pourquoi il lui demande de lui préciser sa position à ce sujet et de lui indiquer quels aménagements à la réglementation pourraient être envisagés.
Auteur : M. Georges Colombier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Formation professionnelle
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 6 mars 2000
Dates :
Question publiée le 28 septembre 1998
Réponse publiée le 13 mars 2000