sang
Question de :
M. Jean-Yves Besselat
Seine-Maritime (7e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean-Yves Besselat appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'utilisation du sang restant après une opération. En effet, il est possible de faire effectuer des prélèvements sanguins sur le futur opéré, dans le mois qui précède une intervention qui saignera : ces molécules lui seront restituées en cours d'opération. Si la totalité du sang en réserve n'est pas utilisée, elle est détruite, même si l'opéré est un donneur habituel par ailleurs. Le médecin du centre de transfusion sanguine de Bois-Guillaume (76) précise que l'on ne peut courir le risque d'utiliser des molécules a priori contaminées. L'étude des molécules n'est pas poussée puisqu'il s'agit de restituer au donneur son propre sang. Or, à l'heure où les centres de transfusion sanguine se plaignent du peu d'enthousiasme de la population à donner son sang, comment peut-on abandonner cette manne ? Par ailleurs, contrairement aux USA, la France n'autorise pas le don dirigé (parents, fratrie ayant un groupe similaire) : quel est le motif de ce rejet ? D'où viendra le sang qui sera nécessaire si le prélèvement autotransfusionnel est insuffisant ou si le sujet arrive en urgence ? Il lui demande de bien vouloir répondre à ces questions.
Auteur : M. Jean-Yves Besselat
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sang et organes humains
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : affaires sociales, travail et solidarité
Date :
Question publiée le 28 septembre 1998