Question écrite n° 19680 :
toxicomanie

11e Législature

Question de : M. Jacques Barrot
Haute-Loire (1re circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Jacques Barrot demande à Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité quelles sont les suites données aux rapports du Conseil économique et social des Nations unies de 1998, sur les problèmes de substances stupéfiantes et psychotropes en France et notamment : le programme s'élevant contre ceux qui adoptaient une attitude permissive à l'égard de l'abus occasionnel de drogue ; les programmes d'éducation et campagnes de sensibilisation mis en oeuvre pour informer les jeunes des dangers de l'abus des drogues, et priorité donnée aux mesures de prévention, en particulier à l'égard des enfants et des jeunes à risque ; la priorité accordée à l'évaluation des projets et à l'introduction de méthodes améliorées de surveillance et de notification ; l'initiative du directeur exécutif du PNUGID (programmes des Nations unies pour le contrôle international des drogues) visant à éradiquer le pavot à opium et le trafic des drogues en Afghanistan ; les efforts déployés pour lutter contre le trafic illicite des drogues ; la lutte contre le blanchiment de l'argent et la confiscation des biens provenant des délits liés à la drogue ; l'activité de substitution, pour éliminer la culture illicite du pavot à opium et cocaïer ; l'élaboration des stratégies appropriées de la lutte contre la culture illicite du cannabis ; le financement équitable du programme des Nations unies pour le contrôles international des drogues ; les difficultés rencontrées dans l'application des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues, en particulier à cause de l'attitude de certains Etats européens ; le combat des messages favorables aux drogues : avant que ceux-ci exposent les jeunes, nécessité d'axer sur eux la diffusion d'informations objectives et factuelles sur les drogues ; la coopération avec les entreprises de télécommunication afin de faire disparaître d'Internet les sujets illicites ; la responsabilité des gouvernements de faire en sorte que la culture des jeunes ne soit pas mise en danger pour ceux qui inciteraient à une attitude d'acceptation sociale des drogues placées sous contrôle international ; l'opposition à toute forme de législation de l'emploi non médical des drogues. Il lui demande si la France entend bien prendre part à la mise en oeuvre du rapport du Conseil économique et social des Nations unies, comment elle entend le faire puisque, depuis la séance de la commission des stupéfiants du 12 mars 1998, aucune déclaration n'a encore été faite par un Français sur le contrôle international des drogues.

Données clés

Auteur : M. Jacques Barrot

Type de question : Question écrite

Rubrique : Drogue

Ministère interrogé : emploi et solidarité

Ministère répondant : emploi et solidarité

Dates :
Question publiée le 28 septembre 1998
Réponse publiée le 18 janvier 1999

partager