ANPE
Question de :
M. Thierry Mariani
Vaucluse (4e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Thierry Mariani appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la récente décision de l'agence locale pour l'emploi d'Orange (Vaucluse) de supprimer, à compter du 1er novembre 1998, les permanences des conseillers de l'ANPE à Valréas (Vaucluse). Depuis plusieurs années, la commune de Valréas met en effet à disposition de l'ANPE des locaux, du matériel et prend en charge un emploi à mi-temps, afin d'assurer aux 1 000 demandeurs d'emploi du canton de Valréas un service de qualité proche de leur domicile, pour qu'ils puissent rapidement trouver un appui de proximité dans leur recherche d'emploi. L'arrêt de ces permanences aurait pour conséquence d'obliger les demandeurs d'emploi à se rendre à Orange, qui se situe à quarante kilomètres de Valréas, ce qui renforcerait de façon inacceptable l'inégalité du service offert aux demandeurs d'emploi sur le département de Vaucluse. Aussi, alors que la lutte contre le chômage devrait figurer parmi les priorités absolues du Gouvernement, force est de constater que les municipalités qui fournissent sur leur propre budget un effort pour maintenir, au plus proche des besoins, les infrastructures nécessaires à la recherche d'un emploi ne sont pas soutenues par l'administration, et ce alors même que la mairie de Valréas vient de signer avec le préfet une convention sur l'instauration d'un point « services publics » dans la commune. Face à cette situation, il lui demande, d'une part, de bien vouloir lui indiquer sa position sur ce dossier, et de lui indiquer, d'autre part, les moyens précis qu'elle entend mettre en oeuvre pour maintenir la permanence ANPE de Valréas qui joue un rôle essentiel dans la lutte contre le chômage dans le canton de l'Enclave des Papes.
Auteur : M. Thierry Mariani
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 26 octobre 1998
Réponse publiée le 20 septembre 1999