Question écrite n° 22191 :
personnel de surveillance

11e Législature

Question de : M. Thierry Mariani
Vaucluse (4e circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Thierry Mariani appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les vives préoccupations que suscite la réforme du statut des maîtres d'internat et des surveillants d'externat (MISE). Il semblerait en effet que le recrutement à mi-temps, annoncé par son ministère, de nouveaux surveillants ait pour contrepartie la réduction de moitié du temps de travail des MISE actuellement en poste. Si tel était le cas, la durée hebdomadaire de leur surveillance passerait donc de 28 heures à 14 heures. Il va sans dire qu'une telle perspective laisse augurer une dégradation générale du statut des MISE dont la rémunération sera largement amputée. Or, cette décision touche malheureusement des étudiants qui pour la plupart disposent de revenus modestes et pour lesquels l'attribution d'un poste de surveillant à temps complet relève d'une véritable nécessité. Nombre d'entre eux éprouveront par conséquent les plus grandes difficultés pour assumer les multiples charges liées à leurs études universitaires. Il lui demande de lui faire savoir si, dorénavant et afin que la loi sur les emplois-jeunes trouve une application réelle (bien que relevant d'un pur artifice), les recrutements de surveillants engagés par son ministère seront essentiellement effectués dans le cadre de cette loi, ce qui signifierait que, pour satisfaire à des choix purement idéologiques, le Gouvernement s'apprête à sacrifier toute une catégorie de vrais emplois, au détour d'une réforme qui entraîne une dégradation générale de leur statut.

Données clés

Auteur : M. Thierry Mariani

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire : personnel

Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie

Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie

Dates :
Question publiée le 30 novembre 1998
Réponse publiée le 8 mars 1999

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