police et gendarmerie
Question de :
M. Valéry Giscard d'Estaing
Puy-de-Dôme (3e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Valéry Giscard d'Estaing appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les conséquences des mesures de redéploiement des effectifs de police et de gendarmerie annoncées, lors du conseil de sécurité intérieure du 27 avril 1998, qui a arrêté le principe d'une évolution de la répartition territoriale des effectifs de police et de gendarmerie. En Auvergne, cette réforme aurait pour conséquence de fermer deux commissariats de police et de nombreuses gendarmeries situés dans des zones rurales et périurbaines. Cette évolution suscite de nombreuses inquiétudes auprès des élus locaux, des personnels concernés, des acteurs économiques et sociaux, à un moment où l'insécurité s'est fortement accrue dans le monde rural, qui était resté jusqu'ici relativement épargné. Les maires de petites villes et des communes rurales souhaitent voir maintenu et préservé le principe de l'égalité et de la sécurité pour tous. Le redéploiement des effectifs auprès des zones urbaines ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des populations vivant en zone rurale. Par conséquent, il lui demande quelles sont ses intentions concernant le programme de redéploiement des effectifs de police et de gendarmerie sur le territoire national, de lui préciser la date à laquelle sera connue la liste des zones effectivement concernées par cette mesure, et lui rappeler l'importance d'une consultation très approfondie et concrète avec les partenaires locaux, afin que les conséquences économiques et sociales de cette décision soient entendues et les intérêts locaux pris en compte.
Auteur : M. Valéry Giscard d'Estaing
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité publique
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 11 janvier 1999
Réponse publiée le 24 mai 1999