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Question de :
M. Charles Ehrmann
Alpes-Maritimes (1re circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Charles Ehrmann attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les inquiétudes des enseignants de la langue italienne dans les Alpes-Maritimes. En effet, l'enseignement de l'italien, actuellement dénommé LV1 bis, dispensé dès la sixième, en parallèle avec celui de l'anglais, serait réformé au profit des ateliers de pratique linguistique. Ceux-ci se feraient hors de l'horaire normal d'enseignement et seraient donc considérés comme un enseignement facultatif et de second ordre. Par ailleurs, cette réforme semblerait en contradiction avec les directives exprimées dans la circulaire n° 98-105 du 28 mai 1998, demandant de favoriser l'enseignement des langues insuffisamment représentées, dont l'Italien. Elle va à l'encontre des efforts déployés depuis plusieurs années dans les Alpes-Maritimes et des enjeux, tant d'un point de vue culturel qu'économique. C'est pourquoi il le prie de bien vouloir l'informer sur les suites qu'il compte réserver à la demande d'un statut spécifique lié à la situation géographique, historique et économique du département des Alpes-Maritimes des enseignants précités, comme il en existe déjà en Alsace pour l'allemand.
Auteur : M. Charles Ehrmann
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 25 janvier 1999
Réponse publiée le 22 mars 1999