scieries
Question de :
M. Michel Destot
Isère (3e circonscription) - Socialiste
M. Michel Destot appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les problèmes rencontrés par les scieries. Le projet de réforme des fonds structurels européens prévoit d'exclure du bénéfice de ses interventions les scieries. Maintenu en l'état, il pénaliserait ainsi l'activité de ces établissements qui contribuent pourtant largement à l'emploi en zone rurale. En effet, les scieries sont parmi les premiers employeurs dans les zones forestières qui couvrent désormais 27 % de note territoire. Le rapport Bianco « La Forêt, une chance pour la France » rappelle que le secteur forêt-bois représente un formidable gisement d'emplois. Il compte près de 500 000 emplois et il serait possible d'en créer 100 000 supplémentaires au prix d'un effort tout à fait réalisable. Cet objectif implique d'effectuer des investissements indispensables, qui nécessitent des financements adaptés, qu'il s'agisse d'aides nationales ou communautaires. Considérant que les scieries jouent un rôle important en matière d'emploi et de développement en milieu rural, qu'elles contribuent à mobiliser une ressource sylvicole abondante et renouvelable pour fournir à l'industrie du bois une matière première homogène et classée au service de la transformation, il apparaît fort dommageable qu'elles soient privées des aides que peut lui apporter la Communauté européenne. Il lui demande donc d'étudier les possibilités dont il dispose afin que la réforme en cours des fonds structurels européens réintègre les scieries agricoles au bénéfice de ses interventions dans le domaine sylvicole.
Auteur : M. Michel Destot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Bois et forêts
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 1er février 1999
Réponse publiée le 22 mars 1999